Nousavons la conviction qu’il faut entreprendre, travailler, échanger, produire, consommer, communiquer, enseigner, apprendre, vivre autrement ! Mettre plus de sens dans nos quotidiens. Changer de regard. Inventer un nouveau rapport au temps et à la terre. Inscrire l’humain au cœur des projets, et le respect du vivant au centre des
cbmA. René Char est un poète et résistant français né le 14 juin 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue Vaucluse et mort à Paris le 19 février 1988. René Char est marqué par la mort de son père lorsqu’il a onze ans. En 1918, il est pensionnaire du lycée d’Avignon, puis étudiant à l’école de commerce de Marseille dès 1925. D’une stature imposante, il voue une passion pour le rugby. Il est attiré par la marginalité, fréquentant les matinaux », ces vagabonds qui vivent au rythme des saisons. René Char est un lecteur assidu de Plutarque, François Villon ou des romantiques Nerval et Baudelaire. En 1925, il publie Cloches sur le coeur », son premier recueil de nouvelles puis Arsenal »en 1929, un nouveau recueil de poèmes. Il devient ami avec Paul Éluard. En 1930, il se rend à Paris et tente l’expérience surréaliste avec Breton, Aragon et Seconde Guerre mondiale éclatant, René Char entre dans la résistance. Ce partisan de la liberté continue à écrire des poèmes. Son oeuvre, qualifiée alors d’hermétique, s’inspire de la réalité de la guerre. Le recueil, Les feuillets d’Hypnos », est publié en 1946. La vie et l’oeuvre de René Char sont indissociables. Sa poésie, proche du silence, invite à la résistance et décrit la révolte du poète. Il invite ses lecteurs à entrer en résistance grâce à l’introspection. René Char acquiert la reconnaissance de son vivant. En 1954, Camus estime qu’il est le plus grand poète vivant et Fureur et mystère pour ce que la poésie française nous a donné de plus surprenant depuis Les Illuminations et Alcools […] Poète de la révolte et de la liberté, il n’a jamais accepté la complaisance, ni confondu, selon son expression, la révolte avec l’humeur […] Char est aussi le poète de nos lendemains. Il rassemble, quoique solitaire, et à l’admiration qu’il suscite se mêle cette grande chaleur fraternelle où les hommes portent leurs meilleurs fruits. ». Maurice Blanchot ne tarit pas d’éloge pour son oeuvre l’une des grandeurs de René Char, celle par laquelle il n’a pas d’égal en ce temps, c’est que sa poésie est révélation de la poésie, poésie de la poésie. L’expression poétique est la poésie mise en face d’elle-même et rendue visible, dans son essence, à travers les mots qui la recherchent. » Sur le plan formel, sa poésie trouve son expression privilégiée dans l’aphorisme, le vers aphoristique, le fragment, le poème en prose ce que Char nomme sa parole en archipel. René Char appartient à ces écrivains qui ont puisé certaines forces créatrices dans la peinture. Certains poèmes de Fureur et mystère et Le Nu perdu évoquent le lien entre stylistique et œuvre picturale. A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste en primitif et prévoir en plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’ ceux que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n’est pas le qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni la fin justifierait-elle les moyens ? Il n’y pas de fin, seulement des moyens à vivre sans inconnu devant soi ?Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à est des rencontres fertiles qui valent bien des faut être l’homme de la pluie et l’enfant du beau faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne n’y a que deux conduites avec la vie ou on la rêve ou on l’ le moins possible les hommes dans leur énigmatique maladie de faire les ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’ ne puis être et ne veux vivre que dans l’espace et dans la liberté de mon éclaire le visage. Le refus lui donne la est vierge, même doit se faire regretter déjà de son vivant !L’éclair me dure. La poésie me volera de la du château fort, c’est le est sans cesse menacé par l’ n’est guère plus longue que la est capable de faire ce qu’il est incapable d’ fut sûrement le voeu le plus fou des ténèbres ; c’est pourquoi nous sommes ténébreux, envieux et fous sous le puissant nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lucidité est la blessure la plus rapprochée du parole dépourvue de sens annonce toujours un bouleversement parole soulève plus de terre que le fossoyeur ne le poésie vit d’insomnie seule signature au bas de la vie blanche, c’est la poésie qui la terre qui reçoit la graine est triste. La graine qui va tout risquer est heureuse. Le fruit est aveugle. C’est l’arbre qui poème est l’amour réalisé du désir demeuré poète meurt de l’inspiration comme le vieillard de la vieillesse. La mort est au poète ce que le point final est au poète ne peut pas longtemps demeurer dans la stratosphère du verbe. Il doit se lover dans de nouvelles larmes et pousser plus avant dans son réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance femmes sont amoureuses et les hommes sont solitaires. Ils se volent mutuellement la solitude et l’ larmes méprisent leur mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’ routes qui ne disent pas le pays de leur destination, sont les routes yeux seuls sont encore capables de pousser un jamais définitivement modelé, l’homme est receleur de son t’attarde pas à l’ornière des te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes héritage n’est précédé d’aucun commençons toujours notre vie sur un crépuscule n’appartenons à personne sinon au point d’or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous, qui tient éveillés le courage et le sommes au futur. Voici demain qui règne aujourd’hui sur la sommes écartelés entre l’avidité de connaître et le désespoir d’avoir connu. L’aiguillon ne renonce pas à sa cuisson et nous à notre vie, donne, s’il est temps encore, aux vivants un peu de ton bon sens subtil sans la vanité qui abuse, et par-dessous tout, peut-être, donne-leur la certitude que tu n’es pas aussi accidentelle et privée de remords qu’on le dit. Ce n’est pas la flèche qui est hideuse, c’est le ne peut pas commencer un poème sans une parcelle d’erreur sur soi et sur le monde, sans une paille d’innocence aux premiers ne se bat bien que pour les causes qu’on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s’ la vie autrement que par les épines ?Prenez garde tous ne sont pas dignes de la n’y avait pas l’étanchéité de l’ennui, le coeur s’arrêterait de l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’être ce que tu éclaires, non ce que tu vis-à -vis des autres ce que tu t’es promis à toi seul. Là est ton ce qui nous aidera, plus tard, à nous dégager de nos déconvenues s’assemble autour de nos premiers homme sans défauts est comme une montagne sans crevasses. Il ne m’intéresse poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. Vivre, c’est s’obstiner à achever un souvenir.
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